Perso, je trouve que peu de personnes qui veulent inspirer les autres, comme les influenceurs, les coachs, les info-preneurs, etc, tout ce petit microcosme de gens qui te veulent du bien, ne partagent pas les moments d’échecs LIVE.

Alors, attention pas façon BREAKING NEWS, mais juste dans l’humilité et le partage.

Alors si, ils partagent bien le fait qu’ils ont vécu l’échec mais pas à l’instant T.

Tu vois ça fait partie de leur story telling : « J’étais au fond du gouffre… », « J’ai vécu la descente aux enfers… », « Je me suis planté dès le départ… », « J’ai démarré sans le sous et je n’avais rien à bouffer… », etc.

En fait, ils partagent leur tranche de vie dans le succès (ou te font croire ça !) et te disent que si eux ont réussi à avoir la vie qu’ils veulent, TOI aussi tu peux le faire en suivant leur méthode.

Bien entendu, tu as plus de chances de te rapprocher de ton objectif en te bougeant le derrière qu’en restant à te morfondre dans ta situation. On est bien d’accord là-dessus.

Cependant, ce n’est pas si simple.

Et nous ne sommes pas forcément égaux devant le changement quand tu as 25 ou 30 piges ou quand tu as dépassé la quarantaine.

Et ceux qui te diront que t’as juste à appliquer la méthode sont des menteurs.

Car tu vois, pour ceux qui ont passé la quarantaine comme moi, on est sacrément bien embourbés dans nos croyances.

On vit selon les schémas classiques depuis super longtemps. De l’école au salariat, ça en fait un paquet d’année à avoir dans le crâne des schémas bien figés du style « fais de bonnes études et trouve une bonne boîte ».

Et tu vois, on me dit encore souvent :

« C’est cool Cécile que t’ai retrouvé du travail… il faudrait qu’ils te gardent en CDI ». Bah oui, sous-entendu, ouf elle est revenue dans le droit chemin. Et d’ajouter : « Et puis comme ça à ton âge, tu peux espérer finir dans la boîte jusqu’à ta retraite, 20 ans ça passe vite ! »

Comment veux-tu sincèrement que ce soit facile tous les jours ?

Je ne suis pas en train de me trouver des excuses mais il n’empêche que :

plus long a été le temps passé dans le bain de la norme sociale, et plus installés encore sont tes croyances, tes freins et tes verrous.

Croire en tes capacités d’être autonome financièrement un jour requiert un travail laborieux quand tu avances en âge.

Tu as beau te former comme je l’ai fait pour intégrer et mettre en chantier le changement de vie, c’est fischtrement dur.

Et les questionnements et les doutes ont la peau dure.

Et ça, je ne le vois pas partagé sur les réseaux sociaux par ceux qui ont réussi.

C’est dommage.

Donc tu vois, moi je te le dis : je me suis grave gamellée et j’en bouffe en ce moment de l’échec.

Et même avec mes supers outils d’accompagnement, mes rituels de Ouf et mes séances quotidiennes de re-connection, je me prends le mur et je suis en plein dans ce que je considère être un échec :

Retravailler dans le salariat depuis un an pour un boulot alimentaire.

La loose totale après avoir clamé haut et fort : le salariat… c’est fini !!

Alors je ne suis ni en train de me plaindre ni de me morfondre mais cet article est là pour te montrer aussi l’envers du décor du changement de vie.

Car quand tu as décidé une bonne fois pour toutes, d’aller vers une vie qui t’inspire et qui te fait vibrer, la chute est d’autant plus dure.

Mais tu sais, dans ce tourment actuel, s’il y a bien une chose à laquelle j’arrive toujours à me re-connecter, même si parfois, je dois me foutre des claques pour le faire, c’est ma GRATITUDE.

Allez… A plus !