» Bon ok…et maintenant tu fais comment pour démarrer ton activité ? « 

J’avais rencontré ma marraine, ma  » wonder  » sponsor, j’avais mon kit de démarrage, tout beau tout neuf sorti du carton, j’avais des papillons dans la tête mais là, Cécile, fallait taper dans la balle ou passer la seconde. Au choix. J’avais regardé un nombre incalculable de vidéos de « leaders » en marketing relationnel qui donnaient au moins un millier de conseils pour démarrer cette activité. Il y a d’un côté les partisans de la célèbre liste de noms à faire impérativement, ça c’est « l’ancienne école ». En gros, on fait l’inventaire de tout son carnet d’adresses et le but de la manœuvre est de les contacter un par un pour les informer de notre nouvelle activité en vue de trouver des clients ou des futurs partenaires. Bon, clairement, tout entrepreneur qui commence fera cette démarche. Il n’y a pas que dans le marketing relationnel que l’on fait ça pour commencer. Jusque-ici, tout me semblait très compréhensible. J’ai transpiré au moment où ils disaient, presque à l’unisson, qu’en moyenne, 200 noms et téléphones devaient apparaître sur le bout de papier. 200!!!! Mais je n’ai jamais eu 200 personnes dans mon répertoire moi ! Là, je flippais un peu. Je démarrais mal engagée. Mais c’était logique. Si tu ne connais personne, tu ne risques pas de promouvoir ton activité et tes produits. Alors oui, ce fut un grand moment de solitude et d’introspection. Et pourtant, je me trouve super sociable et je ne me considère pas comme une ourse, bon sang ! Mais au final, j’avais peu de contacts à qui parler de mon activité. Et vous savez quoi….oui je le dis… (roulements de tambours…)  :

Je n’avais même pas de compte Facebook avant janvier 2016 !!!! HOUHOUHOU !!!!! L’extraterrestre !

J’avais vécu sans tout ce temps. Et je m’en portais très bien, rassurez-vous ! Cependant, il fallait se rendre à l’évidence, je devais m’ouvrir aux réseaux sociaux comme le martelaient les vidéos de la génération des jeunes leaders en marketing relationnel qui ne jurent que par internet pour développer leur réseau.
Bon, et bien, ça…c’est fait. Ni une, ni deux, mon compte Facebook était ouvert avec une jolie photo toute sage. D’accord, je m’ouvre aux réseaux sociaux mais c’est sérieux quand même !

Alors, revenons à nos moutons avec la liste de noms. Je la regardais dubitative en espérant peut-être qu’en pensant fort aux gens, un super pouvoir ferait en sorte qu’ils m’appelleraient  ! Pas du tout ! Je devais me rendre à l’évidence et décrocher mon téléphone. JE DÉTESTE CA !!! En fait, je n’ai jamais aimé passer des coups de fil.  » Ben, tu m’étonnes que t’as pas d’amis ! « . Non, c’est pas ça, j’en ai des amis mais peu, oui c’est vrai. L’idée dans tout cela était qu’il fallait que je me ré-ouvre aux autres car pendant des années j’avais vécu dans ma bulle. Je préférais rentrer après le boulot « vite-vite » ou me reposer le week-end en famille plutôt que de sortir et de voir du monde. Et là, je prenais conscience de l’importance de se constituer un réseau au fil du temps quand on démarre une activité indépendante; J’avais complétement oublié de réseauter pendant des années. Je l’avais fait jeune, après les études, en début de carrière et puis après il y avait eu le boulot avec des heures à rallonge, les enfants qui arrivent, et la fatigue de parents tout simplement. Et vlan, je me reprenais une claque. Et oui, une de plus ! Je réalisais que maintenant, sortie du monde de l’entreprise, j’étais tout de même un peu seule avec mon petit réseau de rien du tout et mes quelques amis fidèles.

Et voilà, je passais d’un état de joie et de fierté de me lancer solo dans la vie professionnelle, j’étais triomphante allant au-devant de mes rêves, et…boum badaboum, je tombais dans un abîme de réflexion. Je réalisais à cet instant précis l’ampleur de la tâche pour le démarrage. Vous vous souvenez des ascenseurs émotionnels que j’évoquais dans l’article précédent ?  Et bien là, j’étais dans les montagnes russes.

Je me demandais bien comment j’allais trouver mes premiers clients et surtout comment j’allais donner envie à des personnes de se lancer avec moi si, à la base, je n’étais pas capable d’aligner des contacts sur une feuille de papier. Franchement…ça ne faisait pas rêver !

Bon alors, je vous rassure, j’ai quand même trouvé mes premiers clients. Et des partenaires se sont lancés avec moi dans l’aventure. Mais quand je vous dis que je devais sortir de ma zone de confort, là il faut me croire, je faisais moins la fanfaronne.

Allez, je vous retrouve vite dans le prochain épisode pour vous parler de mes premières touches dans le business mais aussi de l’enthousiasme…ou pas…de votre entourage et de ceux en qui vous croyez…ou que vous avez cru. Aie Aie Aie…

A bientôt !