» Dis-moi, c’était comment ton TRUC à Londres ?  »

Bon alors, je ne vais pas jouer la fille qui va se la raconter. Rassurez-vous !  Celle qui, à grand renfort de tirades et de litanies sur le développement personnel, essaiera de convaincre au moins la moitié de la planète de s’y mettre. Je ferais fuir tout le monde et cela ne servirait pas à grand chose. J’ai bien conscience que je ne peux pas vous inonder de ce que j’ai ramené dans ma valise car vous risqueriez de me prendre pour une folle-dingue illuminée. Mais comment vous dire simplement ce que j’ai vécu là-bas ?

En fait, en deux mots : Energie et Force.

Commençons par l’énergie. Qui n’a pas rêvé d’en avoir tout le temps comme une source inépuisable en nous. Ça vous parle ? On se lèverait le matin, et quoi qu’il arrive, on saurait que ce dynamisme est scotché à nous. Vous allez peut-être me dire :   » c’est bien joli tout ça mais tu ne peux pas être au top tout le temps quand même ? « . Et pourquoi pas ? Qu’est-ce-qui nous en empêcherait d’abord ? Les soucis, les frustrations, l’entourage ? Et après ? Affronter les événements même les plus difficiles avec énergie n’est-il pas plus salvateur que de le faire en trainant les pieds ? Mais pour avoir de l’énergie, on fait comment ?

Et bien cela nous a bien occupé dans ce séminaire : restez dynamique quoiqu’il arrive. Parce qu’on est dynamique quand on est enfant, la preuve, on dit toujours :   » Que les enfants ont de l’énergie à revendre ! Ils ne s’arrêtent jamais « . Et puis adulte, elle disparaît petit à petit ou en tout cas elle fait de moins en moins partie de notre vie. Et attention, l’âge n’a rien à voir là-dedans. Il y a des séniors qui débordent d’énergie quand de jeunes adultes ressemblent à des légumes trop cuits.

Et ça, pour moi, c’était avant. Je refuse désormais que, qui que ce soit ou quoi que ce soit, ne me pompe ma précieuse énergie. Et nous en avons tous de l’énergie même si la situation est compliquée.  Et n’allez pas aussi me dire:  » Pour toi Cécile, c’est facile de dire ça parce que blablabla « . Ah tiens ! Encore une excuse ! Sérieusement, l’énergie c’est la vie. Sans elle, on meurt à petit feu. Mais pour ça, il faut accepter de remettre en question un tas de choses : son état d’esprit, son entourage (qui nous pollue en permanence la tête pour certains), son alimentation et le rapport à son corps. Tout le monde connaît l’adage : un esprit sain dans un corps sain.

Et pour preuve : j’ai dormi quatre heures par nuit au cours du séminaire, je suis rentrée très tard dimanche. Je suis ce qu’on appelle une grosse dormeuse. Je l’ai toujours pensé et j’en étais convaincue. Et bien lundi matin, j’ai enchainé sur un footing comme jamais et j’avais beau ensuite danser, marcher,  bouger, je n’arrivais pas à faire re-descendre cette p***** d’énergie. Pourquoi à votre avis ? Parce que JE l’avais décidé et parce que je suis dans un processus de re-programmation mentale mais qui vient de MOI et non pas des autres.

Et inutile d’aller me dire que cela ne va pas durer car je vous mets au défi !

Ensuite la force. Alors je peux vous dire que les croyances limitantes, vous savez ce ramassis de bêtises dont on nous gave la tête et qui deviennent ensuite notre mode de fonctionnement ? Dehors, poubelle, TER-MI-NE ! On me dit  » non  » ? Et alors ? Suivant, on passe à autre chose ! Ce qui est amusant, c’est que je suis revenue depuis quelques jours déjà et les gens ne me disent pas  » non « . Allez comprendre ! Je dois rayonner ou diffuser autre chose. Mon appréhension n’étant effectivement plus là, mon discours est naturellement plus simple, plus évident et plus désirable. Qu’est-ce qui pourrait m’arrêter d’avancer aujourd’hui ? Franchement, je ne saurais même pas quoi vous répondre.

En tout cas, cela n’aurait aucun sens de vous en dire plus sur ce séminaire et de vous faire un rapport détaillé sur le déroulement des quatre journées. Le plus important me semble t-il est de vous exprimer à quel point il est finalement simple de prendre sa vie en main. Je ne dis pas facile mais simple car on peut tous le décider. Lire des bouquins, se renseigner, participer à des événements, est à la portée de tous. Mais il faut accepter d’affronter ses craintes et ses peurs. Ce n’est pas agréable, c’est même douloureux. On va les chercher dans nos profondeurs , on les regarde bien en face et au moins, on les dégage une bonne fois pour toutes.

Et du coup, le curseur de la zone de confort est bien plus loin et tellement plus haut. Ça laisse de la marge maintenant ! Et puis surtout, je sais désormais comment jouer avec. Et c’est ça qui compte : rester en mouvement et s’élever toujours un peu plus, pour nous mais aussi pour les autres. Car si on le fait uniquement pour satisfaire son » derrière », il n’y a pas de magie et pas de réussite au final.

Alors, je mets tout cela en pratique ( enfin j’ai déjà commencé ) et je vous retrouve vite pour la suite avec mon nouveau moi ! Mais pas d’inquiétude, je suis la même mais en mieux ! J’ai juste fait la mise à jour !

 

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