… C’EST LA FIN ! »

Ça vous parle ?! Mais si, mais si…

Pour moi, les paroles de cette chanson  résonnent incroyablement puissamment (que d’adverbes !). En fait, c’est une des phrases d’ancrage profonde pour me rappeler que la SEULE personne qui devrait avoir prise sur ma vie, c’est MOI !!!

Dans bien des circonstances, je rencontre des personnes qui me parlent de leur mal-être, de leur situation inconfortable, qu’elle soit financière, personnelle, relationnelle, ou liée à leur santé. Quand je creuse la discussion pour essayer de comprendre les mécanismes qui ont conduit quelqu’un à une situation qui semble générer beaucoup de frustrations, le dialogue tourne rapidement en boucle : « il m’arrive si et ça et c’est comme çà… c’est la vie… et j’ai pas le choix que de continuer… moi j’ai pas ci et ça… ».

Le point commun entre ces personnes qui ont envie de se confier à moi est inéluctablement la présence dans leur esprit de ces deux petites phrases si insignifiantes et pourtant si destructrices : « On n’a pas toujours le choix », et la diabolique, « Encore faut-il pouvoir le faire ».

Ces deux petites phrases sont des grandes criminelles qui rôdent dans nos esprits. Elles assassinent les rêves, et balayent tout sur leur passage, tel le Néant dans « L’histoire sans fin ». Elles tuent nos envies, nos passions et nos espoirs. Elles inhibent ce qui est important pour nous dans la vie.

Comment font-elles ? C’est très simple : nous les laissons envahir nos pensées et nos croyances pour les laisser devenir des vérités intangibles. Ainsi, elles prennent le dessus sur la réalité, ne laissant aucune chance à la personne que vous êtes vraiment de changer de cap vers une vie plus épanouissante.

Et quand je tente d’en faire prendre conscience à ceux qui se confient, avec la plus grande bienveillance, les personnes bottent en touche. Je vais vous dire COMMENT et POURQUOI.

Et oui je sais, certains se reconnaîtront dans ces lignes. Et oui, ça dérangera, mais tant pis !

Comment ?  Par l’excuse NUMBER ONE  :  je n’ai pas LE truc que TOI tu as !

Exemple :

– « Je n’ai pas la chance que tu as…TOI ! »

– « ??? … tu peux préciser ?! »

– « Bah oui, t’es en couple… alors tu peux le faire…TOI. Il y en a au moins un qui ramène l’argent au cas où ! »

Sous-entendu, je suis « à la cool » dans mon changement de vie. De toute façon, j’ai un mec qui ramène la tune et qui subviendra aux besoins de la famille. Et oui, il fallait y penser !! C’est la fête des idées pré-conçues et des raccourcis !

Que l’imagination est débordante quand il s’agit de se trouver des excuses ! En fait, à en croire leur discours, il y a deux camps : ceux qui ont toujours quelque chose de plus que les autres et qui peuvent ainsi bénéficier de changement et ceux qui n’ont pas ce que les autres ont, pour changer. Le clan des « Pas de bol ». Vous me suivez ?!

Pourquoi ?

Je me répète encore mais c’est difficile de remettre en question un mode de vie, une sécurité matérielle, une image « comme il faut » que l’on renvoie à ceux qui nous entourent (parents, amis, collègues). Et oui, le changement demande du courage… BEAUUUUUUUUUCOUP de courage. Car ça fait peur et ça fait naître les doutes.

Mais t’es prêt à QUOI pour une vie plus épanouissante ??

Et surtout, si vous persistez à accorder autant de place dans votre esprit à cette histoire bien ficelée, vous en êtes où dans quelques années ? La théorie, selon laquelle vous n’avez pas droit au changement est un mensonge que vous vous racontez ou que vous racontent les personnes toxiques.

Car la bonne nouvelle, c’est que nous avons TOUJOURS le choix.

Personne ne devrait se laisser dicter les règles de sa propre vie.

Et les solutions sont autour de nous :

OUVREZ-LES YEUX

ÉCOUTEZ

SOYEZ ATTENTIFS

DEVENEZ UN CAPTEUR A OPPORTUNITÉS

Essayez, seulement même l’histoire d’un instant, de remplacer ces VILAINES phrases par : «Et si j’avais le choix finalement ?» et «Pourquoi MOI, je ne pourrais pas le faire ?». Et une dernière pour la route :

 

« Si d’autres l’ont fait, c’est que cela doit être POSSIBLE ». La brèche est ouverte…

FONCEZ !